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Focus sur le private equity : pourquoi investir dans le non coté ?

Découvrez l'analyse d'Estelle Dolla, CEO de Private Corner, sur les tenants et aboutissants de l'investissement dans le non coté et le private equity, dans l'emmission Coeur de Patrimoine.

Le Private Equity est une classe d'actifs qui a le vent en poupe. Pendant longtemps, cet investissement non coté était un peu réservé à une forme d'élite, placement pour lequel il fallait énormément d'argent pour s'y intéresser. Et depuis quelques mois ou années maintenant, le non coté tend à se « démocratiser ». Découvrez ci-dessous un petit tour d’horizon de l’investissement en Private Equity avec Estelle Dolla, présidente et cofondatrice de Private Corner.

🎥Pour avoir accès à l'intégralité de cette analyse sur le Private Equity, suivez le lien.

Présentation de Private Corner

Private Corner est une société de gestion qui a reçu son agrément AMF en novembre 2020. Société de gestion digitale native, puisque l'intégralité de son modèle est digital et qui a pour but de mettre à disposition des professionnels de la gestion de patrimoine et de fortune ainsi qu'à leurs clients une sélection de fonds d’investissement dans des actifs non cotés à dimension institutionnelle à partir de 100 000 € de souscription, alors que les fonds dans lesquels nous investissons et donc auxquels nous leur permettons d'être exposés, sont eux, habituellement, accessibles à partir de plusieurs millions d'euros. Private Corner fait une sélection de fonds de manière transversale sur tout ce qui est actifs privés : private equity, infrastructures, dette privée. Et nous permettons ainsi à nos clients ainsi qu'à leurs clients finaux de construire un portefeuille non coté sur mesure au fil du temps, puisque ça fait maintenant trois ans et demi que nous leur proposons ce service et les produits associés.

Comment résumer l’investissement en private equity ?

Le non coté (une classe d’actifs dont fait partie le capital-investissement ou private equity), c'est le fait d'investir au capital de sociétés qui ont besoin de financement et qui ne sont pas accompagnées par les banques, qui ne sont par ailleurs pas cotées sur les marchés pour se développer. Donc, ça peut être du financement en action ou du financement au travers de la dette. Ensuite, tout va dépendre des besoins de l'équipe pour se développer et de sa volonté ou pas de se diluer et d'avoir un nouvel associé pour coécrire l'histoire de la croissance de la société.

Et Private Corner est l’intermédiaire entre les capitaux et ces sociétés ?

Private Corner fait effectivement le trait d'union entre deux mondes qui se parlaient pas jusque-là. Celui des professionnels de la gestion de patrimoine et de fortune et celui des sociétés de gestion qui ont démontré leur capacité historique à délivrer des performances de premier plan en accompagnant des sociétés dans leur développement. Selon les fonds de private equity actifs en France, vous allez avoir différentes stratégies, différents secteurs d'activité qui vont être financés dans différentes géographies. Et donc nous, on investit dans des fonds qui eux-mêmes investissent dans un portefeuille de sociétés en direct, qui ne sont donc pas cotées en Bourse.

Comment se porte le marché du Private Equity en France ?

Le marché du capital-investissement est forcément très lié à l'économie en général, puisqu'on dit souvent que les fonds de private equity financent l'économie réelle. Pour autant, c'est un marché qui n'est pas sujet aux évolutions et à la volatilité des marchés financiers. Si on regarde l'actualité récente en France, vous avez eu des élections européennes et vous voyez bien les impacts immédiats sur la Bourse. Pour autant, les sociétés n'ont pas perdu la valeur qu'on leur prête, qu'elles ont perdue entre hier et aujourd'hui. Le non coté, c'est une classe d'actifs qui s'inscrit plus dans du temps long et qui est donc moins sujet aux aléas macroéconomiques, puisque justement, les fonds d’investissement en private equity ont le temps d'identifier les bonnes entreprises pour les aider à croître non seulement en croissance organique, mais aussi en mettant en place des politiques de croissance externe. Ils ont le temps d'investir au bon moment. Ils ont le temps aussi de choisir le bon moment pour cristalliser la valeur. C'est vraiment ça la principale différence avec les marchés cotés, mais en aucun cas, il s'agit d'opposer le coté et le non-coté, puisque nous, notre ambition, c'est de faire en sorte que l’investissement non-coté s'inscrive à part entière dans la diversification du patrimoine des clients privés et que les professionnels de la gestion de patrimoine peuvent conseiller depuis plusieurs années à leurs clients.

Quels conseils donner aux CGP souhaitant inciter leur clients à investir dans le non coté ?

Le premier conseil, c'est d'être capable de s'inscrire dans du temps long puisque ce sont des fonds fermés qui donc ne sont pas liquides. C’est la manière dont Private Corner a choisi de proposer l’investissement dans les actifs non cotés, puisque que maintenant vous avez énormément de propositions et de produits qui vous permettent d'aborder le non côté. Le positionnement que nous avons choisi, c'est d'essayer de donner aux clients privés une expérience qui soit la plus proche possible de l'expérience des clients institutionnels. Donc d'aller souscrire dans des fonds d’investissement fermés qui ne sont pas liquides, en partant du principe que c'est une classe d'actifs qui s'inscrit dans du temps long et qu'il n'y a pas de market timing pour prendre des positions. Et d'autant plus que l'intérêt, c'est de venir prendre ces positions régulièrement pour aussi laisser ses points d'entrée et venir laisser son risque.

Le point central, c'est d'être accompagné par des gens qui ont les bons partenariats et ceux qui sont capables d'aller trouver les bons fonds. Donc d'avoir un professionnel conseiller en gestion de patrimoine, family office, banquier privé qui vous accompagne dans la construction globale de votre investissement non coté, ces conseillers s'appuyant sur les bons partenaires qui sont capables de sélectionner les bons fonds et que ces partenaires aient démontré leur capacité ensuite à vous donner une information la plus régulière possible et la plus transparente possible. Puisque même si vous ne devez pas vous préoccuper tous les matins de la valeur de votre investissement, c'est essentiel d'être capable d'avoir de l'information sur ces investissements et de vous donner régulièrement l'information des sociétés que vous aidez à croître au travers votre investissement pour en faire finalement une classe d'actifs qui devienne intéressante pour vous et que vous compreniez les tenants et les aboutissants de votre placement non coté.

La diversification du portefeuille est un point crucial pour investir dans le non coté ?

C'est pour cette raison que nous nous attachons à proposer une sélection de fonds qui soit diversifiée et complémentaire, avec des niveaux de risques rendement plus ou moins importants, selon les stratégies que nous allons proposer, de façon à ce qu'ensuite, le conseiller en gestion de patrimoine soit le plus à même d'apporter un conseil en parfaite adéquation avec les besoins et les attentes de son client sur une classe d'actifs donnée qui est le non coté.

Quelle part de son patrimoine faudrait-il avoir en private equity ?

En Europe, on est vraiment très loin des niveaux qu'on a pu observer outre-Atlantique, qui est une population qui est beaucoup plus mature que nous le sommes. Mais il y a un vrai sujet d'équilibre risque-rendement et de niveau global de patrimoine financier hors immobilier et d'épargne, finalement, qui n'est pas de l'épargne de précaution que l'on peut allouer à la classe d'actifs. Donc, j'aurais tendance à dire que selon les profils de risque des clients qui vont souscrire à cette classe d'actifs, on peut avoir une fourchette qui va se situer entre 5, 10% jusqu'à 20, 30% pour les patrimoines financiers les plus importants. C'est là, justement, aussi, toute la valeur ajoutée du conseil pour vous placer le bon niveau de patrimoine sur cette classe d'actifs. Et ne pas le faire tout seul. Qui ensuite, finalement, va être vertueuse dans le sens où nous fonctionnons également par appel de fonds, comme le font historiquement les fonds à dimension institutionnelle. L'idée étant, on s'engage sur une somme donnée d'investissement, somme qui va être appelée au fur et à mesure par des besoins de financement dans les sociétés sous-jacentes. Et donc, si vous vous dites qu'on doit prendre des positions de manière régulière, finalement, à l'année 5, par exemple, vos distributions des investissements qui auront été pris en année 1 vont financer les appels de la même année.

Cette analyse sur le non coté est produite par Estelle Dolla, CEO de Private Corner, une société de gestion digital native mettant à disposition des professionnels de la gestion privée une plateforme 100% digitale pour investir dans le Private Equity.

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