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Private Corner propose toute une gamme de fonds dédiés à l’investissement non coté. Pour les découvrir en détail, n’hésitez pas à poser vos questions à nos experts :
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Découvrez ci-dessous une retranscription de cette émission sur l’investissement non coté :
On constate de plus en plus que le private equity en particulier et le non coté en général sont choisis par des investisseurs privés ou des professionnels de la gestion de patrimoine.
Si le private equity a tant la cote auprès des particuliers, c'est parce qu’il permet d’aller chercher du rendement dans un objectif d'investissement de long terme, mais pose un certain nombre de questions, notamment en matière de pédagogie ou tout simplement d'usage d'experts sur le sujet.
Chaque semestre une étude sur la situation du private equity au cours du semestre précédent est publiée par France Invest. Les derniers chiffres font apparaître que généralement, les levées de fonds ont été plus compliquées, que le fait d'investir l'argent également et ensuite que cristalliser la valeur par la cession des sociétés, ça s'était un peu « grippé ».
L’analyse de Private Corner, nous qui avons l'habitude de sélectionner et de discuter avec énormément de fonds et de voir cette hétérogénéité qu'on peut avoir d'une équipe de gestion ou une autre, c’est que, depuis plusieurs mois, la situation économique et politique actuelle a tendance à marquer d'autant plus cette hétérogénéité et les différences qu'on peut avoir entre une équipe par rapport à une autre.
Si la situation peut paraître assez anxiogène, nous observons auprès des équipes avec lesquelles nous travaillons que même si la situation est plus compliquée que ce qu'elle a pu être par le passé, elles continuent à avoir des levées de fonds qui se passent bien pour celles avec lesquelles on travaille. Elles ont investi à un rythme assez soutenu au cours du premier semestre 2024 et elles ont également mis en place des stratégies de consolidation pour les sociétés qu'elles avaient en portefeuille.
Elles ont réussi à en céder également. D'où la nécessité aussi, quand on est conseiller en gestion de patrimoine, family office ou banque privée, de s'appuyer sur des plateformes d’investissement non coté comme Private Corner ou d'autres pour avoir cette granularité dans l'analyse et accéder à des données qui sont finement analysées pour pouvoir sélectionner des stratégies avec un risque-rendement le plus équilibré qui soit pour leurs clients finaux.
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Selon Marc Lefevre, si on regarde dans le capital risque et qu'on analyse le growth and venture, ce qu'on peut noter également, c'est que les tickets de grosses opérations ont fortement chuté. C'est-à-dire que les opérations de plus de 100 millions d’euros de levées de fonds représentent moins de 40% du marché, ce qui n’est pas un bon indicateur.
En revanche, sur le nombre d'opérations, il y a une croissance, mais la baisse des grosses opérations fait que globalement, en tout cas sur le capital risque pur, on est à peu près à moins 12% (chiffres d'EY pour le 3ème trimestre 2024).
La France en particulier se défend bien puisqu'on est toujours deuxième en Europe, derrière UK. C'est intéressant d'avoir une vision paneuropéenne. Le Royaume-Uni représente 11 milliards d’euros de fonds levés en non coté, la France, 5,7 milliards et l’Allemange, 5,6 milliards.
Quant aux valorisations des sociétés à l'achat et à la revente, c’est variable par rapport à l’année dernière : on était après 12 fois l'EBITDA, maintenant, on est tombé à 10, même si c'est en train de légèrement remonter.
Aujourd'hui on parle de véritable « démocratisation » de l’investissement dans des actifs non cotés. Le rôle des plateformes d’investissement comme Private Corner ou de place des Investisseurs, c'est de placer les particuliers au cœur du financement de l'économie, de la transformation du monde. Par le financement de l'économie, on pense assez naturellement au public equity, donc les actions, mais il y a aussi le private equity.
Et le private equity aura de plus en plus la cote en 2025, notamment grâce à la loi Pacte qui a été le premier acte positif. Le deuxième acte, c'est la loi Industrie verte. On peut ainsi avoir de private equity automatiquement ou volontairement, dans nos assurances-vie.
Le ticket d’entrée pour investir en non coté est assez élevé et diversifié, puisqu'aujourd'hui en général c'est 100 000 €, même si certaines plateformes le descendent à 10 000 €, voire 500 € avec le nouveau fonds de la BPI, la banque publique d'investissement.
Selon Marc Lefevre, si l’on veut démocratiser cette classe d'actifs, il va falloir baisser les niveaux de ticket d’entrée, car le private equity est actuellement plutôt réservé à des investisseurs avertis. Il représente moins de 0,1% du patrimoine des Français versus près d'un quart aux États-Unis où il y a une croissance phénoménale. Schwarzman, le patron de Blackstone, a rappelé dans un IPE, qui est la foire du private equity depuis des années, que cette industrie ne pourrait que croître avec le B2C.
Selon Estelle Dolla, les particuliers étant globalement abreuvés d'énormément d'informations sur le Private Equity et le non coté, il est donc assez compliqué de tirer son épingle du jeu et de tirer finalement des enseignements quand on est seuls. Le premier réflexe à avoir est de se faire accompagner par un professionnel de la gestion de patrimoine ou de fortune pour avoir un expert, un professionnel qui fasse le lien entre l’investisseur privé et différentes optionnalités, différentes stratégies qu'il va pouvoir avoir dans le cadre de la diversification de son patrimoine sur les actifs privés. En effet, selon le profil de risque de l'investisseur, son appétit au risque, son horizon d'investissement, dans sa situation personnelle, professionnelle, familiale, il y a tout un tas de facteurs à avoir en tête pour accompagner et donner le conseil adéquat à son client. Soit, il va se diriger sur un fonds accessible à partir de 500 €, 10 000 €, appelé au premier jour ou, a contrario, ça va être un client patrimonial qui va être en capacité à investir des sommes plus importantes à partir de 100 000 €.
Le marché de l’investissement non coté manque encore de maturité parce qu'il reste naissant en Europe. Le nombre d'optionalités étant tellement important, le premier réflexe, est de se faire accompagner par un professionnel, lequel travaillera en interprofessionnalité pour avoir le meilleur conseil et un accompagnement à l'entrée, mais surtout dans la durée, parce que c'est une classe d'actifs sur laquelle il n'y a pas de market timing, par opposition au marché coté et dans laquelle il faut investir de manière régulière, afin de diversifier ses points d'entrée, quels que soient les cycles économiques.
Sélectivité, diversification, accompagnement : les trois piliers qu'il faut avoir en tête quand on investit en private equity.
La liquidité, même sur un placement long terme, peut être un sujet de questionnement pour les investisseurs. Ce questionnement va dépendre du profil de risque de l'investisseur. Si on est sur un investisseur à partir de 500 € ou un client en retail, le risque d’illiquidité pet poser problème
Par contre un investisseur patrimonial va être capable de s'inscrire dans du temps long. La liquidité ne va pas être un sujet pour lui et ça va lui permettre de maximiser finalement le rendement cible attendu.
Le non coté, ce n'est pas un véhicule d’investissement qui s'adresse à tous les publics. Il faut avoir en tête que si on compare les performances des produits « retail » à celles de fonds plus à dimension institutionnelle, on va investir au prix de quelques points de performance pour justement bénéficier de cette liquidité.
Ce risque est à balancer avec le fait que le private equity en particulier et le non coté en général représentent la classe d'actifs la plus performante qui existe.
D’après Marc Lefevre, il y a quatre freins importants au développement des actifs non cotés :
La lourdeur administrative n’est plus un frein grâce aux plateformes d’investissement en private equity.
Et si on reprend les profils des investisseurs particuliers, il y a une trilogie :