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La performance du private equity reste attractive malgré les crises

Investir en private equity c’est faire le choix d’un investissement non coté au rendement au-delà des tempêtes ! Alors que le marché des actifs non cotés reste soumis à une extrême volatilité à la moindre secousse macroéconomique, le private equity quant à lui prouve crise après crise sa capacité remarquable à traverser les tempêtes. Ce constat n’est pas une surprise pour les investisseurs aguerris. Il reflète des mécanismes profonds, souvent mal compris du grand public, qui confèrent au capital-investissement une robustesse structurelle. Car si les performances passées ne préjugent jamais de l’avenir, il est légitime de s’interroger : pourquoi, crise après crise, l’investissement dans le non coté résiste-t-il mieux que les marchés cotés ?

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Le private equity à l’épreuve des crises

Pour illustrer le rendement potentiel d’un investissement non coté, les chiffres sont éloquents. Sur la période 2019-2023, le private equity dans le monde a affiché une performance annualisée de +16 %, excedant de 8 points celle de l’indice MSCI All-Country World*.

Plus remarquable encore : lors des cinq principales crises financières survenues au cours des 25 dernières années – de l’éclatement de la bulle Internet à la résurgence de l’inflation après la crise sanitaire, en passant par la crise des subprimes – le private equity a non seulement surperformé les marchés boursiers, mais il a également montré une bien meilleure résistance en période de repli. Investir en private equity c’est choisir de diversifier son portefeuille avec une classe d’actifs résilients.

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Sur l’ensemble de cette période, la perte maximale moyenne enregistrée s’élève à -18 % pour le capital-investissement, contre -31 % pour les actions cotées mondiales*. Ce constat de rendement n’est pas conjoncturel. Il s’appuie sur des facteurs structurels qui font du non coté une classe d’actifs résolument "tout terrain". Tout d’abord, la stabilité du capital engagé permet aux gérants de traverser les cycles économiques sans subir les mouvements de panique propres au marché des actifs cotés. Ensuite, l’alignement des intérêts – par l’intéressement à la performance autrement dit le « carried interest » – incite les équipes de gestion à construire une création de valeur durable. Enfin, l’orientation des investissements en private equity vers des secteurs performants comme la santé, la technologie ou les services BtoB, ainsi que la sélection de modèles économiques reposant sur des revenus récurrents et peu sensibles aux cycles économiques, renforce la résilience des portefeuilles.

Un investissement ancré dans l'économie réelle

Le capital-investissement se distingue également par une gestion active, pragmatique, et profondément ancrée dans l’économie réelle. Les fonds investissent dans l’économie productive, accompagnent les entreprises sur le long terme, en position d’actionnaires, minoritaires ou majoritaires, mais avant tout influents. Cette implication opérationnelle favorise une plus grande réactivité, une capacité d’adaptation renforcée face aux chocs conjoncturels, ainsi qu’une transformation en profondeur des modèles économiques. La capacité des fonds à arbitrer les calendriers de cession, grâce à des stratégies comme les fonds de continuation, contribue également à amortir les soubresauts de marché et à lisser les distributions.

Il est vrai que si le rendement du private equity est attractif même en période de crise, il comporte en contrepartie certains risques. Tous ses segments ne réagissent pas uniformément face aux périodes de turbulence. Par exemple, le venture capital et les stratégies d’investissement focalisées sur la croissance se sont statistiquement montrés plus volatils, notamment lors des périodes de repli marquées par des ajustements de valorisations. Mais ces zones de turbulence ne doivent pas masquer l’essentiel : la diversification intra-classe, entre régions, tailles d’opérations et maturité des sociétés, renforce la solidité de l’ensemble.

Il est d’ailleurs intéressant de noter que dans quatre des cinq grandes crises analysées, les small/mid buyouts* – ces opérations sur des entreprises de taille intermédiaire – ont été les plus résilientes. Moins exposées au levier financier, plus agiles, et souvent plus proches du tissu économique local, ces sociétés offrent aux investisseurs un point d’entrée pertinent, à la croisée de la croissance et de la maîtrise des risques.

Un pilier des allocations modernes

À l’heure où les investisseurs cherchent des solutions pour affronter l’incertitude, construire des portefeuilles robustes et préserver le rendement, il serait contre-intuitif d’attendre une accalmie pour s’exposer au private equity. L’histoire le montre : les meilleures opportunités se logent souvent dans les replis de marché. Car c’est justement dans ces phases que les fonds peuvent entrer au capital de sociétés solides à des valorisations attractives.

Pour les investisseurs individuels, c’est une invitation à franchir le pas. Les conditions d’accès au private equity n’ont jamais été aussi avantageuses : apparition de véhicules semi-liquides, baisse des tickets d’entrée, diversification accrue tant sur le plan sectoriel que géographique, et développement de plateformes digitalisées.

L’ensemble de l’écosystème s’est structuré pour ouvrir cette classe d’actifs, historiquement réservée aux investisseurs institutionnels, à un public plus large, tout en maintenant des standards de qualité élevés.

Le private equity ne relève pas d’une approche opportuniste : c’est une classe d’actifs de conviction, pensée pour le long terme et qui tire sa force et sa performance de sa capacité à accompagner les entreprises dans les bons comme dans les mauvais moments. Par nature résilient et historiquement performant en période d’adversité et offrant un rendement au potentiel attractif, le private equity s’impose plus que jamais comme un pilier essentiel des allocations patrimoniales contemporaines.

Et rappelons-le : le meilleur moment pour investir, c’est celui où l’on décide de construire sur le long terme.

*Etude Schröder Capital (In Focus, octobre 2024), ⚠️ 𝐷𝑖𝑠𝑐𝑙𝑎𝑖𝑚𝑒𝑟 : 𝐶𝑒𝑐𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒. 𝑃𝑟𝑖𝑣𝑎𝑡𝑒 𝐶𝑜𝑟𝑛𝑒𝑟 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑒́𝑡𝑒́ 𝑎𝑔𝑟𝑒́𝑒́𝑒 𝑒𝑛 𝑞𝑢𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑒́𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑔𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑓𝑒𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑙𝑒 05/11/2020 𝑝𝑎𝑟 𝑙’𝐴𝑀𝐹 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒 𝑛𝑢𝑚𝑒́𝑟𝑜 𝐺𝑃-20000038. 𝐼𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑟 𝑒𝑛 𝑛𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑡𝑒́ 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑎𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑒𝑛 𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑖𝑞𝑢𝑖𝑑𝑖𝑡𝑒́. 𝐿𝑎 𝑝𝑒𝑟𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑’𝑢𝑛 𝐹𝐼𝐴 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑔𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑖𝑒, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒́𝑝𝑒𝑛𝑑 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑛𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓𝑠 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑓𝑒𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒.

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