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Private Corner lance un fonds dédié à la décarbonation de l’économie

Le nouveau fonds dédié à la décarbonation pour Private Corner a été mis à l'honneur dans le Figaro

Si l'investissement dans le non coté vous intéresse, contactez nos experts :

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Private Corner élargit son offre en lançant un fonds nourricier catégorisé Article 9 SFDR réservé à la clientèle avertie est exposé à la stratégie phare de Tikehau Capital, un groupe mondial de gestion d’actifs alternatifs. Cette stratégie permettra aux investisseurs privés avertis, via leurs conseillers en gestion de patrimoine et de fortune, d’investir à partir de 100 000 euros dans un véhicule dédié à la décarbonation de l’économie et à la réduction de l’impact du changement climatique autour de quatre thématiques : efficacité énergétique, électrification, énergie & solutions bas carbone, et adaptation climatique. Cette initiative permet aux investisseurs privés de contribuer activement à la décarbonation de l'économie mondiale et à la lutte contre le changement climatique.

Pour lire l'article https://urlr.me/mX52K

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L'investissement dédié à la décarbonation

Un investissement dans la décarbonation consiste à financer des projets, des entreprises ou des technologies visant à réduire ou éliminer les émissions de gaz à effet de serre (GES), principalement le dioxyde de carbone (CO2). Ce type d'investissement s'inscrit dans une démarche de transition énergétique, dont l'objectif est de limiter le réchauffement climatique en atteignant la neutralité carbone, c'est-à-dire équilibrer les émissions de CO2 avec leur absorption.

Principaux secteurs concernés et stratégies d'investissement

  • Les énergies renouvelables : investir dans le développement de sources d'énergie à faible ou zéro émission de carbone, comme l'éolien, le solaire, l'hydroélectricité ou la géothermie. Ces investissements visent à remplacer les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) par des énergies propres.

  • Les technologies de capture et de stockage du carbone (CCS) : cette technologie permet de capter le CO2 émis par les centrales électriques ou les industries lourdes (cimenteries, sidérurgie), puis de le stocker de manière sûre, souvent dans des formations géologiques souterraines. Cela permet de réduire les émissions industrielles tout en maintenant des activités émettrices en cours.

La mobilité durable : ce domaine comprend les investissements dans les transports décarbonés, tels que les véhicules électriques, les investissements dans les infrastructures de recharge, les trains électriques et les transports en commun bas carbone. Il inclut également le développement de carburants alternatifs comme l'hydrogène vert ou les biocarburants.

  • L'efficacité énergétique : l'investissement vise alors à améliorer l'efficacité énergétique dans les bâtiments, les industries ou les transports, en réduisant la consommation d'énergie pour une même production. Par exemple, des technologies de gestion intelligente de l'énergie, des systèmes de chauffage/refroidissement plus efficaces ou l’isolation des bâtiments.

  • L'hydrogène vert : un vecteur énergétique prometteur, surtout lorsqu'il est produit via des énergies renouvelables (électrolyse de l'eau à partir d'électricité solaire ou éolienne). L’hydrogène vert peut servir de carburant propre pour les secteurs difficiles à décarboner comme l’industrie lourde, la production d'acier ou les transports longue distance.

  • L'agriculture et les forêts durables : l’investissement dans des pratiques agricoles régénératrices, la réduction de la déforestation ou les projets de reforestation permet non seulement de réduire les émissions, mais aussi de capter du CO2. L’agriculture à faible émission de carbone, qui limite l'utilisation d'engrais chimiques et privilégie des méthodes de culture plus respectueuses de l'environnement, est un axe clé de la décarbonation.

  • L'économie circulaire : investir dans des entreprises qui favorisent le recyclage, la réduction des déchets ou la réutilisation des matériaux peut contribuer à réduire l'empreinte carbone en limitant la production de nouveaux biens et en optimisant l'utilisation des ressources.

  • Les technologies innovantes : investissement dans des startups ou entreprises développant des innovations technologiques qui facilitent la transition vers une économie bas-carbone. Cela inclut les technologies de stockage d'énergie, l'intelligence artificielle pour l'optimisation énergétique, ou encore les matériaux de construction à faible empreinte carbone.

Pourquoi investir dans la décarbonation ?

L'investissement dans la décarbonation présente plusieurs avantages :

  • Des opportunités économiques : avec l'accent croissant mis sur la lutte contre le changement climatique, les entreprises qui développent des solutions décarbonées voient leurs perspectives de croissance augmenter. Les gouvernements et les régulateurs imposent de plus en plus de règles strictes en matière d'émissions, rendant ces investissements attractifs.

  • Un impact environnemental et sociétal : les investissements dans la décarbonation contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, limitant ainsi le réchauffement climatique. Ils soutiennent également les objectifs internationaux, tels que l'Accord de Paris, visant à limiter l'augmentation de la température mondiale.

Une réglementation favorable et un soutien public : les politiques publiques sont de plus en plus orientées vers la décarbonation, avec des subventions, des crédits d’impôt, et des objectifs nationaux ou régionaux favorisant les investissements dans ces domaines. En France, par exemple, le plan de relance inclut des mesures importantes pour la transition énergétique et la réduction des émissions de carbone.

Les rendement et risques associés

De nombreux secteurs liés à la décarbonation offrent des perspectives de rendement attractives, en raison de la forte demande pour des solutions durables. Par exemple, le marché des énergies renouvelables connaît une forte croissance, tout comme les technologies d’efficacité énergétique et les solutions de mobilité électrique.

Bien que ces investissements aient un potentiel de croissance important, ils comportent aussi des risques, notamment ceux liés à la régulation, à l’évolution technologique et aux incertitudes économiques. Les projets de long terme comme la capture de carbone ou les innovations dans l’hydrogène vert, par exemple, sont encore en phase de développement et peuvent nécessiter des investissements initiaux importants.

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