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Le non coté est-il surcoté ?

Si les actions cotées demeurent la pierre angulaire de la performance financière, les actifs non cotés s’imposent désormais comme une composante de plus en plus accessible. Quels atouts distinctifs cette classe d’actifs apporte-t-elle dans la construction d’un portefeuille, et au prix de quelles contraintes ?

Les Échos ont récemment soulevé une interrogation légitime : « Le non coté est-il surcoté ? ». Une question pertinente dans un contexte où l’engouement pour les actifs privés ne cesse de croître, porté par la recherche de rendements et la diversification des portefeuilles.

Chez Private Corner, nous préférons interroger autrement le sujet : « Le non coté dédié à la clientèle privée reste-t-il fidèle à ses fondamentaux ? »

Un modèle exigeant

Dans un marché où la liquidité est parfois présentée comme une promesse, nous défendons un modèle plus exigeant. Le private equity, tel que nous le concevons pour les investisseurs privés, doit s’inscrire dans un cadre aligné sur des standards institutionnelles :

  • Appels de fonds successifs, qui permettent un déploiement progressif du capital

  • Portage long, indispensable pour capter la création de valeur propre à cette classe d’actifs et absorber les cycles économiques.

  • Sélection rigoureuse des gérants, garante de la qualité des investissements sous-jacents.

Comme le souligne à juste titre Estelle Dolla : « En private equity, l’absence de liquidité ancre l’investissement dans le temps long, ce qui permet de mieux absorber les chocs. »

Un complément stratégique

Notre conviction est claire, le non coté ne doit pas être envisagé comme un substitut aux actions cotées, mais comme un complément stratégique, fondé sur des mécanismes spécifiques. Il convient d’adopter une approche fondée sur une logique patrimoniale, et non une diversification opportuniste. Les fonds « miroir » des stratégies institutionnelles garantissent cette cohérence, sans compromis sur les objectifs ni sur la pédagogie.

La démocratisation des actifs privés ne doit pas s’opérer au prix de leurs dénaturalisation. L’enjeu de la « retailisation » n’est pas de simplifier le non coté pour le rendre plus accessible, mais de faire évoluer les comportements vers ceux des investisseurs professionnels.

Chez Private Corner, nous sommes convaincus que c’est à ce prix que le non coté pourra durablement trouver sa place dans les allocations patrimoniales.

Pour approfondir ce sujet, nous vous invitons à lire l’article des Echos, disponible ici.

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